JULIET GELBERO
Apprends à écrire tes blessures dans le sable et à graver tes joies dans la pierre.
ϟ Type de personnage : inventé
ϟ Âge : 17 ans
ϟ Nature du Sang : mêlé
ϟ Situation : étudiante • au choix du choixpeau • 7ème année
ϟ Famille : Vit avec sa Grand-Mère maternelle
ϟ Milieu social : modeste
ϟ Statut : Célibataire
ϟ Personnalité : Daria Sidorchuk
Douce • Attentionnée • Empathique • Loyale • Maladroite • Tête en l'air • Timide
Juliet est une jeune femme plutôt douce et gentille. Lorsque l'on prend la peine de la connaitre, on s'attache rapidement à elle parce qu'elle a ce don d'apaiser les tensions autour d'elle. Très attachée à ses amies et sa famille, c'est quelqu'un qui se donne corps et âme pour les gens qu'elle aime. parfois courageuse, parfois grosse peureuse, elle a souvent envie de faire bouger les choses mais sa peur de parler en public lui glace le sang et finalement, elle se retranche dans ses romans. Elle est un peu comme ça Juliet; des rêves plein la tête, une motivation suffisante, mais au dernier moment, elle a peur d'échouer, de se retrouver bête, de gaffer et laisse tomber sans même avoir essayé.
• Sa chambre ressemble plus à une bibliothèque qu'une chambre de jeune fille.
• Elle adore les vêtements vintage et le jazz.
• Elle n'a jamais vraiment eu de relation amoureuse assez sérieuse pour aller plus loin d'un baiser.
• Elle a un faible pour James Potter, un joueur de Quidditch qu'elle a connu à poudlard et qui maintenant est en équipe pro. Évidemment, elle ne lui a jamais adressé la parole.
• Son chat "chance" ne vient pas avec elle à Poudlard, il préfère largement rester tranquillement sur les coussins du salon que de gambadé dans le château. .
ϟ Baguette : Taillée dans un bois d'Ébène, elle laisse entrevoir parfois de beau reflet doré au soleil. Ollivanders était très étonnée de constater que le coeur qui convenait le mieux à Juliet soit un ventricule de Snallygaster, plutôt rare, il lui prédit qu'elle était destinée à faire de la belle magie. De 26 cm, on contaste que la baguette est plutôt fine et très souple.
ϟ Epouvantard : Lors de sa troisième année à poudlard, Juliet put constater que sa plus grande peur était le décès de sa grand-mère.
ϟ Amortancia : Juliet est très attirée par ce mélange subtil de mie chaude, de confiture de rhubarbe et de vieux bouquin.
ϟ Sortilège préféré : Le sortilège préféré de Juliet est "Avis". Quand elle voit tous les oiseaux s'envoler dans le ciel, elle ne peut s'empêcher de rêver.
ϟ Sortilège détesté : D'une manière générale, elle déteste tous les sortilèges liés à la douleur, et celui qu'elle ne supporterait pas de voir ou de lancer c'est bien le Doloris.
ϟ Votre jeu ou hobby magique préféré : Juliet aime beaucoup le quidditch bien que sa maladresse fasse d'elle une piètre joueuse, en revanche, elle adore collectionner les cartes de chocogrenouilles.
ϟ Animal de compagnie : Juliet possède un Sacré de Birmanie aux yeux vairons qui s'appelle "Chance". Elle l'a en effet trouvé dans un sac-poubelle dans la rue un jour en rentrant chez elle petite. sa première famille avait voulu se débarrasser des chatons et Chance était le dernier en vie.
• Votre petit surnom : Namco
• Comment avez-vous connu le forum? : Je suis admin
• Que pensez-vous du forum ? :
• Présence? : 7/7 sauf exception :
• Un petit mot pour la fin? :
MON HISTOIRE
Apprends à écrire tes blessures dans le sable et à graver tes joies dans la pierre.
Un premier regard, un seul et l’univers changent à tout jamais. On n’oublie jamais le premier regard plein d’amour et de tendresse que ses parents posent sur soi. Amour, douceur, le monde pourrait s’effondrer vous vous sentez en sécurité. Dans la douce chaleur de ses bras, Juliet entendait le cœur de sa mère battre si fort, les larmes d’amour de son père retombé sur son petit nez. Elle avait ses yeux, il était si fier.
Un regard, un seul et l’univers changent à tout jamais. Comment prévoir ? Comment savoir ? Un cri, un hurlement tandis qu’il voit sa petite princesse faire voleter les paillettes étendues partout autours dans les airs et rire, rire si fort, d’une joie si candide et innocente. Juliet tourne la tête, elle ne comprend pas. Il ne trouve pas que c’est joli ? Alors Juliet bouge encore plus ses petits doigts et tout virevolte comme par magie autour d’elle et s’approche de son père qui part en hurlant qu’elle n’est pas humaine, qu’elle n’est pas normale. Juliet arrête tout. Juliet pleure. Mais personne ne vient la chercher ; pas de papa qui la jette souvent dans les airs pour faire l’avion, ni de maman qui dit toujours des mots si réconfortant. Personne. Les mots réconfortant c’est pour papa, là-bas dans la cuisine, les mots suppliant c’est aussi pour lui. Juliet entend sa maman supplier, pleurer, qu’il l’écoute, qu’elle peut lui expliquer, mais il ne veut rien entendre. Il ne veut pas comprendre. Et Juliet non plus ne comprend pas. Il claque la porte et le silence se brise avec les larmes de sa mère. Juliet ne pleure plus. Elle attend. En silence.
Un regard, un dernier et son univers changea à tout jamais. Dans les bras de mamie, Juliet regarde sa mère lui jeter un dernier regard. Elle l’aime, elle le voit bien Juliet dans les yeux chocolat de sa maman, mais pourquoi elle part ? Maman avait menti, caché des choses, et elle était punie. Elle n’avait pas dit à papa qu’elle était une sorcière, elle l’aimait, elle avait peur qu’il ne la quitte. Lui ne voulait pas de cette vie, de cette « anormalité ». Alors elle a confié son bébé à sa propre mère et lui dit adieu, à cet enfant plein de promesses. Adieu ma princesse, j’ai dû faire un choix, et je ne t’ai pas choisie.
Au début Juliet pleurait souvent, pourquoi papa et maman ne venaient-ils pas la chercher ? Mais Mamie était toujours là pour la réconforter, la câliner et faire des tours de magie. Mamie était une grande magicienne ! Elle savait faire apparaitre des oiseaux et après, ils devenaient des milliers de paillettes qui retombaient sur elle. Juliet aimait les oiseaux et avec eux, elle oubliait. Elle s’évadait. Sa grand-mère lui expliqua que la magie était un secret. Un secret qu’elle devait garder précieusement et que si elle respectait bien cette règle, un jour, on lui enverrait une lettre pour qu’elle apprenne le sortilège des oiseaux. Alors Juliet fut sage et patiente. Sous le regard bienveillant de sa grand-mère elle apprit tout ce qu’elle pouvait sur cette école de magie et lu tous les livres que sa grand-mère possédait pour être la plus brillante des sorcières. Et puis un jour, la lettre arriva.
Une jolie lettre au sceau immaculé. Sa grand-mère était si fière et Juliet si émue. Finalement, elle n’eut le courage d’ouvrir la lettre que plusieurs jours plus tard quand en fait, ce fut sa grand-mère qui râla en disant que c’était stupide d’avoir peur –ancienne gryffondor oblige – ce fut elle qui lui lut les mots qui la replongeaient dans sa propre enfance, dans sa propre histoire. Juliet était acceptée. Bien sûr qu’elle l’était ! Mais quel soulagement. Juliet insista pour récupérer un maximum des livres de sa grand-mère, quand ils étaient encore à jour et en état. Elle se fichait bien d’avoir des choses en parfait état, pour elle, les livres, les chaudrons et les plumes qui avaient appartenu à sa grand-mère étaient bien plus précieux que n'importe quel bouquin bien emballé. Sa grand-mère voulue alors lui offrir une baguette un peu plus chère « on ne regarde pas le prix ! » avait-elle dit à Ollivanders lorsqu’ils avaient enfin mis un pied dans sa boutique, mais finalement, sa baguette ne fut pas si cher que ça. En dehors d’un cœur un peu exceptionnel, sa baguette était simplement modeste. « Cette baguette est comme toi ma chérie, d’une apparence classique, mais pourvut d'un cœur exceptionnel. Comme elle, tu es unique, ne l’oublie jamais ! » Et elle ne l’oublia jamais.
Le jour J arriva. Sur le quai de la voie 9 ¾, Juliet regardait à travers la fenêtre en pleurant sa grand-mère qui lui faisait de grand geste. Non, elle ne voulait pas partir, elle ne voulait pas la perdre, la quitter. Juliet avait peur. Seule dans son wagon, elle se recroquevillait sur elle-même, subissant quelques moqueries sur sa tenue et son allure de chat mouillé, mais elle n’entendait plus. Elle se sentait seule, à nouveau comme abandonnée. Grand-mère n’était plus là. Cette peur maladive lui arrachait les entrailles lui murmurant que maintenant elle serait seule, sans protection, sans soutiens, sans chaleur. Finis les soirées sous la couette à manger du chocolat, finissent les belles histoires jusqu’à pas d’heure. Peut-être s’étaient-ils trompés ? Peut-être n’était-elle pas une sorcière ? Oui, il y avait encore une chance pour qu’elle rentre chez elle ! Juliet se redressa, regarda autour d’elle, et les portes du wagon laissèrent place à plusieurs filles bien pipelettes qui l’adoptèrent si vite, qu’elle n’eut même pas le temps de dire qu’en fait, elle n’aurait pas dû être là.
« Juliet Gelbero » Juliet leva les yeux vers le chapeau imposant. On ne l’avait pas oubliée, elle avait bien été choisie pour entrer à poudlard. Elle avait peur. Elle ne rentrerait pas avant les prochaines vacances. Juliet monta la première marche et trébucha sous le fou rire des élèves derrière elle. Elle se redressa, tremblante et on posa le chapeau sur sa tête. Un silence de mort s’installa. Qu’allait-il se passer ? Une voix dans sa tête résonna. Elle regarda autour mais tous la regardaient en silence. « Je sens beaucoup de peur en toi. Tu as peur de ne pas faire tes preuves, de ne pas être à la hauteur. Mais en même temps, tu aspires à beaucoup à savoir, tu veux qu’elle soit fière. Je ressens beaucoup d’amour et de tendresse, une envie d’aider et d’apprendre. Tu sais écouter les conseils et te relever après tes erreurs. Je sens que tu deviendras une sorcière accomplie, n’en doute plus. » Puis, dans une voix forte qui résonna dans toute la pièce, le nom de Poufsouffle fut prononcé. Juliet regarda le professeur à ses côtés qui lui lançait un regard bienveillant tout en lui indiquant sa table. Elle se sentait mieux, plus forte, plus sûre d’elle. Et devant elle, on acclamait sa venue. Peut-être que finalement, elle était bien à sa place.
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